Tout d’abord pour le condamné, qui réfléchit à faire appel selon son avocat, Me Fabrice Giletta. Toujours chargé de mission au sein du cabinet du maire de secteur, Anthony Krehmeier, ami intime et soutien du maire Benoît Payan, le jeune homme voit son parcours marqué d’une grosse scorie.

Ensuite pour l’équipe municipale dont l’image au sortir du procès a perdu quelque peu de crédit. Pour rappel, c’est à bord d’une voiture de la ville, utilisée sans droit ni titre, lors d’un de leurs jours de repos, que le butin du vol a été transporté, puis déposé en mairie, où il a été recelé pendant une durée indéterminée….

Entre réponse désinvolte d’Anthony Krehmeier aux questions de Blast, découverte par le cabinet du maire de l’affaire au sein de la mairie où il a été élu, et aveu d’ignorance de la composition du parc automobile de la ville, les hérauts du Printemps marseillais ont semblé bien peu au fait des évènements qui se déroulent au sein même de leur camp. Un air d’incompétence, à défaut de malhonnêteté, quand les témoignages recueillis par Blast ont raconté une toute autre histoire, et de multiples pressions sur la fédération socialiste pour qu’elle retire sa plainte, puis ne se constitue pas partie civile.

Enfin, en agitant les souvenirs de l’ère Guérini, ce rocambolesque fric-frac est venu abîmer la lente reconstruction du parti socialiste marseillais, de fait loin d’être libéré de son passé. Une évolution que le parquet scrute désormais avec attention.

Braquage à la fédé PS 13 : l’épilogue judiciaire

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Patrick Stefanini, conseiller au ministère de l’Intérieur (le jour) et lobbyiste rémunéré (la nuit)

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