Et la magistrate d’égrener les incohérences du récit des prévenus.

Ils assurent n’avoir parler à personne des évènements et surtout pas leur patron, le maire, quand le directeur général des services dit qu’il est au courant.

Ils professent avoir utilisé le véhicule de la mairie dans les règles quand ils étaient de repos. Et le jeune socialiste affirme être aller récupérer l’argent dans la mairie des 2e et 3e arrondissements mais ne sait plus quand il a avoué son forfait aux responsables de ladite fédération et rendu le fruit du larcin. « On nous dit une semaine, deux semaines, trois semaines après les faits, on se sait pas », fulmine la représentante du ministère public. C’était le 15 octobre selon les informations de Blast. La veille du retrait de plainte, sous pression, de la fédération. Un événement qui ne manque pas d’agacer la proc’. « On a l’impression que la victime a freiné, biaisé ». Et de livrer sa lecture de revirements, atermoiements et autres mensonges. « Ils veulent régler cela en interne parce que c’est gênant pour la fédération et certains élus.» Une façon transparente de signifier aux accusés, comme à leurs supérieurs, que le parquet n’est pas dupe de leur manège.

Des peines de 100 jours amende à 15 euros pour le militant PS et 80 jours amende à 10 euros pour l’employé de mairie ont été requises. Délibéré le 2 juin.

Braquage à la fédé PS 13 : un parquet féroce, des réquisitions proportionnées

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Défaitisme : Laurent Wauquiez, soviet suprême de Haute-Loire

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