Surtout, les magistrats, resituant le tweet incriminé dans le contexte d’un échange où la journaliste s’était d’abord plainte de l’«acharnement» dont elle était victime, observent que «Rokhaya Diallo n’impute pas à Raphaël Enthoven d’avoir été condamné pour avoir commis un délit pénal» de harcèlement, «mais lui reproche un trait de personnalité, celui d’une obsession maligne à son égard». Puis de conclure, avec peut-être un rien de taquinerie : «Si le caractère à l’évidence péjoratif de cette considération a légitimement pu heurter Raphaël Enthoven dès lors qu’elle est à l’opposé de la conduite qu’il professe, il ne s’agit pas toutefois d’un fait précis, susceptible de faire sans difficulté l’objet d’un débat contradictoire sur la preuve de sa vérité.»

Poursuivie (en justice) par Raphaël Enthoven, Rokhaya Diallo est relaxée

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