Depuis plusieurs jours, des appels à bloquer le pays le 10 septembre prochain circulent massivement sur les réseaux sociaux.

Lancée par le collectif « Mobilisation10septembre », et vite relayée par les pages Instagram Cerveaux non disponibles (500k abonnés) et Contre-attaque (260k abonnés), cette initiative s’adresse à « toutes celles et ceux qui en ont plein le dos » de « faire tourner une machine » qui les « broie ».

Cette colère et ces appels semblent se structurer en écho à un certain nombre d’annonces politiques récentes :

-L’adoption forcée de la loi écocidaire Duplomb par la Macronie et le RN d’une part, face à laquelle une pétition historique sur le site de l’Assemblée nationale, exigeant son abrogation, frôle les 2 millions de signatures. En réaction, la ministre de l’Agriculture a affirmé que le texte serait « de toute façon promulgué ».

-L’annonce de mesures d’austérité par le premier ministre François Bayrou d’autre part : suppression de deux jours fériés, coupes dans les services publics, gel des prestations sociales. Projet qui a provoqué l’ire d’un regroupement intersyndical, pétition à l’appui, déjà signée par plus de 230 000 personnes.

Un alignement des astres qui pourrait bien aboutir à une rentrée mouvementée pour Macron et son gouvernement, non sans rappeler les prémices des Gilets Jaunes. Avec une différence, cependant : pour s'organiser, les groupes Telegram semblent avoir remplacé les groupes Facebook.

10 septembre : vers un embrasement social face à l’austérité ?

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