Cinq syndicalistes de La Poste passaient en procès ce 12 juin et risquaient cinq ans de prison ferme. Le procureur a requis des travaux d'intérêt généraux et des amendes. Une vieille procédure de plus de dix ans : ils sont accusés de violences et de violation de domicile lors d'occupations du hall du siège de la Poste en 2014. Ils dénoncent l'acharnement de La Poste, et un harcèlement généralisé envers les syndicalistes trop combatifs, avec des méthodes brutales allant jusqu'à lancer des rumeurs de collusion avec le terrorisme.
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Margaux Simon