Pour une fois, personne à droite n’a fustigé le prétendu « laxisme » de la justice. Quatre jeunes hommes originaires de la campagne ligérienne ont été condamnés vendredi à un an de prison avec sursis pour avoir attaqué la mosquée de Roussillon (Isère) fin juin.

Le procureur de la République de Vienne avait pourtant requis un an ferme avec mandat de dépôt pour ce qu’il a estimé être « une ratonnade » organisée par « une clique raciste de jeunes nationalistes », rapporte France Bleu.

À la barre, les accusés ont expliqué avoir monté une association nommée « Baraban » - « pissenlit » en jargon lyonnais ou stéphanois - « pour éviter un nouveau drame comme celui de Crépol ».

Cette nuit du 27 au 28 juin, ils voulaient s’en prendre aux musulmans. N’en trouvant pas, ils se sont rabattus sur la mosquée qu’ils ont dégradée à coups de batte de base-ball et d’autocollants portant les slogans racistes qu’affectionne l’extrême droite. « Mais j’ai des potes arabes », a cru bon de préciser l’un d’entre eux, adhérent au RN.

Du sursis pour avoir attaqué une mosquée iséroise

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