Ce 22 octobre, la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu son avis – consultatif - sur les « obligations d’Israël en ce qui concerne la présence et les activités de l’ONU, d’autres organisations internationales et d’États tiers dans le Territoire palestinien occupé ».

Depuis deux ans, Israël a entravé l’acheminement de l’aide humanitaire distribuée par l’UNRWA, constate la CIJ - qui écarte les accusations d’affiliation avec le Hamas et de manque d’impartialité portées par Tel-Aviv contre cette agence humanitaire des Nations unies.

La Cour rappelle qu’Israël demeure une « puissance occupante » et doit s’acquitter des obligations prévues par le droit international humanitaire : assurer la fourniture d’aide, interdire les transferts forcés de population et s’abstenir d’utiliser la famine comme méthode de guerre.

Bien que consultatif, cet avis réaffirme en creux qu’Israël - qui l’a aussitôt rejeté - bafoue le droit international. Rappelons que la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide (1948) identifie, au nombre des cinq éléments individuellement constitutifs du crime de génocide, l’ « atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale » d’un « groupe national, ethnique, racial ou religieux », et sa« soumission intentionnelle à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ».

La CIJ rappelle à Israël ses obligations de « puissance occupante »

● Gaza● Justice

Israël : les députés ne veulent pas de commission d’enquête sur le 7 octobre.

● Gaza
● Justice