C’est les vacances, Denis Robert voulait faire un édito de fin de saison, les doigts de pied en éventail, mais la machine s’est grippé. Sur fond d’une chanson des années 70 d’Areski et Fontaine il revient sur les événements récents et cherche à se projeter vers la rentrée. De Bayrou et son plan d’austérité à Trump empêtré dans l’affaire Epstein, en passant par Retailleau aux dents longues, difficile de trouver une nouvelle apaisante. Le monde devient catastrophique. Pour faire passer le message du drame quotidien de l’actualité, il fredonne cette chanson qui raconte comment un couple, pris dans l’incendie de leur immeuble, ne s’énerve jamais et trouve tout absolument « normal » au point de se laisser brûler. Une métaphore de ce qui nous arrive ? On est intoxiqué par des images et des pensées racistes qui nous amènent progressivement à glisser vers un monde sectaire et replié sur lui-même. Ce gouvernement travaille pour les plus riches. Macron était taillé pour le job. Le premier ministre, quel qu’il soit, est prêt à toutes les vilénies. Ce pouvoir tire ses dernières cartouches. Même à la radio maintenant, on annonce la mort de la social-démocratie et des mouvements sociaux qui pourraient tout emporter sur leur passage. Le premier édito chanté de l’histoire de Blast.
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Morgane Sabouret