Cette initiative du député insoumis avait alors plongé ceux de la majorité présidentielle dans un abîme de fureur, et certains d’entre eux avaient eu un peu de mal à se contenir.

Stéphane Vojetta, député Renaissance de la cinquième circonscription des Français établis hors de France, avait par exemple confectionné ce délicat tweet : « (Louis Boyard) a l'air tellement doué pour la délation qu'on ne peut imaginer que ce genre de talent se transmet de père en fils dans sa famille. Je me réjouis que mon grand-père n'ait pas croisé le sein pendant la guerre. » Pour ce digne parlementaire, donc : la publication des noms des élus ayant voté contre une mesure de protection des étudiants procédait du même élan immonde que les dénonciations adressées aux autorités nazies et vichystes pendant la Seconde Guerre mondiale. (Pris, peut-être, d’un remords, Stéphane Vojetta avait finalement effacé son triste tweet.)

Mettre des noms sur des votes

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