_blank" rel="noreferrer nofollow noopener" href="https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/06/24/proces-de-boualem-sansal-dix-ans-de-prison-requis-en-appel-contre-l-ecrivain_6615604_3212.html"> Après avoir condamné à 5 ans de prison l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal pour atteinte à la sûreté de l’Etat en mars dernier et requis dix ans en appel, cette même justice vient d’infliger 7 ans de prison à Christophe Gleizes, journaliste français pour So Foot. Une peine qui vient prolonger le calvaire de notre confrère, interdit de quitter le pays depuis son arrestation en mai 2024 et qui vivait depuis sous contrôle judiciaire. Une décision dont il va faire appel.

Passionné par le football africain en général, et algérien en particulier, Gleizes a été missionné par So Foot « pour un reportage sur les heures de gloire, dans les années 1980, du club local, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) », détaillent RSF et le mensuel. Un sujet devenu apparemment radioactif pour les dirigeants d’Alger qui reproche au reporter d’avoir eu des contacts, entre 2015 et 2017, avec un ancien dirigeant du club de Tizi Ouzou, devenu un cadre du mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), classé terroriste par l’exécutif algérien.

Une Kabylie aussi historiquement frondeuse contre le pouvoir central que traditionnellement réprimée par les juntes qui se succèdent à la tête du pays.

Et encore une fois est reproché à un journaliste n’exerçant que son métier « d’être en possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national » et de faire de « l'apologie du terrorisme ». Un refrain bien connu des confrères algériens et qui s'exporte, sous la houlette de Bruno Retailleau, aussi jusqu'en France.

Algérie : un journaliste français de So foot condamné à 7 ans de prison ferme

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