Une posture de fausse neutralité qui est d’autant plus risible lorsque l’on consulte vos récents états de service en ce qui concerne la situation en Israël-Palestine, au sujet de laquelle vous êtes distingué, entre autres :

- en justifiant la guerre génocidaire et en récitant la fable des « boucliers humains » rendant le Hamas responsable des dizaines de milliers de morts à Gaza, comme lorsque vous expliquiez, le 24 novembre 2024, ce qui suit : « Un pays aggressé [sic] riposte et tente de récupérer des otages. Donc ça tape jusqu’à obtenir satisfaction. C’est Dresde en 44. Et à la guerre, des innocents meurent. Surtout quand on les utilise comme boucliers » ;

- en vous transformant, le 10 novembre 2023, en porte-parole bis de l’armée israélienne lors d’une interview du juriste Béligh Nabli, au point que celui-ci vous réponde ironiquement que vos « questions » étaient « un bon résumé de la position israélienne » ;

- en défendant à tous crins, le 23 novembre 2024, le caractère « démocratique » de l’État d’Israël face à un Rony Brauman, ex-président de MSF, décrivant pourtant avec précision les discriminations structurelles dans le pays ;

- en relayant, le 11 juin 2025, une féroce chronique de Caroline Fourest dans laquelle elle prétendait entre autres que les membres de la flottille humanitaire pour Gaza étaient de simples pions dans les mains du Hamas, vous contentant d’affirmer que la serial menteuse de LCI « [remettait] les pendules à l’heure » ;

- en assurant, le 28 juin 2025, que l’enquête du Haaretz établissant que l’armée israélienne aurait tiré sur les Gazaouis lors de distributions alimentaires reposerait sur des accusations portées par le Hamas alors qu’il s’agissait de témoignages de soldats israéliens ;

- en laissant, le même jour, le porte-parole de l’armée israélienne Olivier Rafowicz dérouler tranquillement sa propagande sans jamais chercher à contester sa version des faits, au point que celui auquel vous vous adressiez ce jour-là en l’appelant « mon colonel » vous remercie pour vos questions ;

- etc.

Pardonnez-nous dès lors, au vu d’un tel pedigree, de douter de votre sincérité lorsque vous faites mine de vous situer au-dessus de la mêlée alors que vous êtes en réalité en son cœur et que vous poussez, toujours, dans le même sens, à savoir celui de la défense de l’État d’Israël. D’autant que nous faisons partie de celles et ceux qui ne vous ont pas découvert récemment mais qui vous subissent depuis de longues années, et que nous n’avons pas manqué de déjà relever, à de nombreuses reprises, votre capacité à asséner, souvent avec mépris et brutalité, des « vérités » derrière lesquelles se dessine une idéologie que vos prétentions journalistiques ne sauraient dissimuler. Une idéologie constituée, entre autres, de haine du « wokisme », de clichés islamophobes, de postures coloniales, de défense des puissants et de mépris pour la gauche et le mouvement social, quel talent.

« Le wokisme, voilà l’ennemi » : tel semble être ainsi l’un de vos mots d’ordre, qu’il s’agisse de prétendre que « le wokisme assassine la culture », rien que ça, de republier une interview d’Alain Finkielkraut au cours de laquelle il explique entre autres que « la vie intellectuelle française est en danger car l’antiracisme est en train de devenir fou », si c’est vrai c’est très grave, d’affirmer « [qu]’insécurité, wokisme et islamo-gauchisme profitent au RN », si vous le dites, de (tenter de) tourner en dérision l’écriture inclusive au moyen d’un post absurde (« Je n’ai rien à dire mais je tiens à le dire en écriture inclusive pour ne discriminer personne »), c’est original, de relayer une chronique du très réactionnaire Charles Consigny dans laquelle il affirme notamment que « si l’on est attaché à la liberté, il faut être pour la discrimination », tout de même, d’agrémenter l’une de vos nombreuses publications X visant la « théorie du genre » d’un hashtag « #PipiAssisPourTous », qu’est-ce qu’on se marre, ou de pronostiquer, en février 2022, que « quand, après la présidentielle, la gauche woke se sera collectivement ramassée, [Fabien] Roussel la fera renaître », on peut dire que vous avez du pif.

Parmi vos autres obsessions, outre la défense des policiers violents et la chasse aux syndicalistes, difficile de ne pas noter votre propension à traquer « l’islamisme » et, bien sûr, « l’islamo-gauchisme », qu’il s’agisse, en commentant un article de Paris-Match, d’affirmer « qu’]il y a, une fois de plus, de quoi valider le diagnostic de l’islamisation progressive du pays », de dresser un fort intéressant parallèle en écrivant que « jadis, certains ne voyaient pas où était le problème avec la pédophilie [et qu’]aujourd’hui, certains ne voient pas où est le problème avec l’islamisme » (5), de commenter une intervention de la députée LFI Danièle Obono d’un très nuancé « La France soumise à l’islamisme en pleine action », de décrier « une gauche clientéliste qui croit récupérer les voix musulmanes et sur laquelle se refermera le piège islamiste », d’expliquer que « certains chercheurs sont militants et, pour beaucoup, ce qu’on appelle gentiment des idiots utiles de l’islamisme » ou, last but not least, de déclarer que « Mediapart s’emploie à minimiser tout le mal que l’islamisme fait à la France depuis des années », liste non exhaustive.

Nulle surprise, dès lors, à vous voir visibiliser, voire commenter favorablement des propos et publications venues de la droite extrême et de l’extrême droite, ainsi que l’avait déjà relevé Blast, comme lorsque vous ne voyez pas de problème à reposter un contenu venu du compte Fdesouche, lorsque vous rendez hommage à la « pensée » de l’éditorialiste de CNews Matthieu Bock-Côté, lorsque vous relayez un éditorial figaresque du très droitier Yves Thréard dans lequel cet autre habitué de CNews proclame que « les accords que l’Algérie a obtenus de la France en 1968 lui permettent de faire ce qu’elle veut — ou presque – chez nous », ou lorsque vous applaudissez (« magistral, brillantissime, si vrai ») un texte de Michel Onfray, décidément, dans lequel il déclare que « pas plus que le radiologue n’est responsable du cancer qu’il annonce au patient qu’il vient de radiographier, Michel Houellebecq n’est fautif du monde qu’il décrit et qui s’avère scrupuleusement le nôtre ». Jusqu’à juger utile de relayer, en avril 2013, un article subtilement titré « Monsieur Vallaud-Belkacem, ministre de la Propagande », publié sur le très recommandable site Boulevard Voltaire, et jusqu’à verser dans la provocation sordide en saluant une chronique d’Éric Zemmour dans laquelle il affirmait, sur RTL le 17 novembre 2015, « qu’au lieu de bombarder Raqqa [en Syrie], la France devrait bombarder Molenbeek [en Belgique] », une sortie qui méritait bien ce commentaire de votre part : « Vous savez quoi ? Zemmour était bon ce matin ».

Cher Patrice Romedenne, à l’instar de nombre de vos confrères éditorialistes tout-terrain qui estiment avoir un — judicieux — avis sur tout, vous n’hésitez pas, en outre, à nous communiquer vos indispensables opinions sur des sujets aussi variés que :

- le programme économique du Nouveau Front populaire, en commentant d’un « CQFD » une tribune titrée « Les économistes qui soutiennent le programme de la gauche, reflet de la déconnexion des universitaires », signée par l’ultra-libéral Nicolas Bouzou, connu entre autres pour avoir pronostiqué, en 2014, que « dans 10 ans nous aurons deux fois trop de lits d’hôpitaux », c’est ce que l’on appelle être connecté ;

- les relations police-population dans les quartiers, en affirmant, au cours d’un échange sur X consécutif au meurtre, lors d’un contrôle policier à Nantes en juillet 2018, du jeune Aboubacar Fofana, « qu’il y a eu trop d’importance prise par la culture de l’excuse », c’est vrai que c’était le moment adéquat ;

- la taxe sur les hauts patrimoines, dite « taxe Zucman », en faisant la proposition supposément drôle de « la taxe NAMCUZ (Zucman à l’envers) : quand le cours d’une action baisse, l’État rembourse les impôts déjà payés », décidément on rigole bien avec vous ;

- les relations entre la France et l’Algérie, en qualifiant de « limpide » une intervention de Nicolas Sarkozy dans laquelle il explique que « les dirigeants algériens, depuis la fin des années 1960, c’est-à-dire depuis la fin de la Guerre d’Algérie, ont besoin de désigner systématiquement un ennemi, en l’occurrence la France, qui sans doute a fait des erreurs, je ne suis pas en train de dire que tout était parfait », c’est le moins qu’on puisse dire ;

- les propositions fiscales de La France insoumise, en décrétant que « Mélenchon veut prendre aux riches pour donner aux pauvres puis aux classes moyennes pour donner aux pauvres puis aux pauvres pour donner aux très pauvres et à la fin on aura tous un passeport vénézuélien », c’est très fin ;

- les violences des groupuscules d’extrême droite, en accusant les partisans de l’accueil des migrants de les favoriser : « [Le journal] l’Humanité s’affole, à juste titre, de l’intensification de la violence d’extrême droite, sans pour autant se demander si le journal, inconsciemment ou pas, ne la favorise pas, lorsque par exemple il plaide pour une Europe qui accueillerait sans compter tous les réfugiés, supposés ou réels, qui le souhaitent » ;

- etc.

Des croisades que vous menez, comme on peut le voir, tout en subtilité, notamment sur les réseaux sociaux où vous avez une activité particulièrement compulsive avec ainsi pas moins de 18 000 posts sur X (ex-Twitter) depuis octobre 2008, félicitations, et des journées éminemment productives comme le 23 novembre 2024 avec 126 posts entre 10h du matin et minuit, soit un peu plus d’un toutes les sept minutes, ça a l’air sympa vos samedis. Des publications dans lesquelles vous n’hésitez pas à verser dans le paternalisme, la condescendance, l’arrogance, le mépris voire l’injure, comme en témoigne ce florilège :

- « Les bourricots du genre ont encore frappé » (juillet 2015) ;

- « Petit rigolo, que savez-vous de ma vie ? Un jour je vous expliquerai peut-être... Et vous découvrirez alors que j’en sais beaucoup plus que vous sur votre propre culture » (adressé à un internaute ayant un nom à consonance arabe, 7 juin 2019) ;

- « Poutou et compagnie ont réussi à transformer leurs 500 signatures en autant de voix. À peu près… » (23 avril 2017) ;

- « Pauvre enfant » (à propos de l’eurodéputée Manon Aubry, novembre 2020) ;

- « Mademoiselle, votre naïveté est confondante » (octobre 2020) ;

- « Confidence : le jeune [Aymeric] Caron n’a jamais digéré que je l’aie mal noté à l’école de journalisme quand il tentait d’apprendre un métier qui n’était pas fait pour lui » (octobre 2025) ;

- « Le Hamas rompt la trêve : le petit Besancenot est demandé au micro… » (27 juillet 2014) ;

- « Mon enfant, si tu veux faire la chasse aux lieux de culte où on fait de la politique, j’ai deux ou trois adresses pour toi. Mais tu vas pas aimer » (décembre 2024) ;

- « Mon petit bonhomme, c’est vous qui êtes prévisible, en ayatollah militant LFIste qui ne se cache même pas » (octobre 2025) ;

- « Passe ton chemin, retourne à tes BD et va bobotiser ailleurs » (novembre 2024) ;

- etc.

Et lorsque la discussion se situe sur le terrain de l’actualité en Israël-Palestine, vous avez du mal à vous retenir de proférer des outrances, comme lorsque vous affirmez « [qu’]il faut démilitariser Rima Hassan », que vous surnommez cette dernière « la Castafiore du djihadisme » ou que vous posez à son propos la question suivante : « Qui a donné la nationalité française à cette personne ? ». L’avocat franco-palestinien Salah Hamouri a quant à lui été l’objet, alors qu’il était emprisonné en Israël, d’une odieuse comparaison de votre part, puisque vous avez trouvez pertinent, en novembre 2017, alors que vous étiez en charge de la revue de presse de « Télé-Matin » sur France 2, de le comparer à l’assassin pédocriminel Nordahl Lelandais qui venait d’être inculpé de l’enlèvement et du meurtre de la petite Maëlys, âgée de huit ans. Et nous n’avons pas non plus oublié vos abjections au sujet d’un étudiant de Sciences Po ayant entamé une grève de la faim dans le cadre des mobilisations en solidarité avec Gaza : « Et vous allez voir que s’il finit comme Bobby Sands (6), ce sera notre faute ! ». Interpellé sur cette énième infamie par un internaute qui posait la — légitime — question de savoir si ce propos était « digne d’un rédacteur en chef du service public », vous avez cru bon d’en rajouter une couche : « Vous reprochez à ce tweet de ne pas prendre la défense d’un terroriste, c’est bien ça ? », OK Margaret Thatcher.

Un grand journaliste en somme, qui ne manque pas, par ailleurs, de s’en prendre, toujours en finesse, à ses confrères et consœurs, qu’il s’agisse de dénoncer la supposée « bienveillance envers l’islamisme » d’Edwy Plenel, de qualifier de « tocardise du jour » un article de Libération pointant le caractère « fourre-tout » du terme « islamo-gauchisme » ou de vous attaquer à l’Humanité, coupable selon vous de ne pas avoir, au lendemain de l’incendie de Notre-Dame le 15 avril 2019, consacré sa « Une » à l’événement (7) : « Comment on peut passer à côté de son métier à ce point ? », on vous le demande. Et nous n’oublions pas ici vos charges contre Nassira El Moaddem, du site Arrêt sur images, que vous avez attaquée alors qu’elle subissait, en mai 2024, une campagne de harcèlement de l’extrême droite (« Elle a insulté tous les Français, traités de dégénérés. Donc, forcément, derrière, elle s’est pris un bashing transversal »), avant de faire semblant quelques jours plus tard de ne pas la connaître en l’appelant « Nassira machin », oubliant visiblement que vous vous étiez déjà adressé à elle en juillet 2018, en des termes là encore particulièrement nuancés : « Qui s’exprime ? L’idiote utile de l’islamisme ? L’avocate des délinquants ? La journaliste de salon n’ayant jamais rien prouvé ? La militante de la haine anti-flic ? », vous devriez prendre un café avec le « journaliste » d’extrême droite Jordan Florentin, vous avez visiblement de nombreux points communs.

Pour être tout à fait honnête, vous savez parfois faire preuve de confraternité, comme lorsque vous avez vaillamment défendu vos collègues de France 2 alors que Daniel Schneidermann, dans une chronique pour Libération publiée le 24 avril 2017, avait osé critiquer la « mise en scène » médiatique de la victoire d’Emmanuel Macron. Votre sang n’a alors fait qu’un tour et, dès le lendemain, vous avez utilisé votre revue de presse de « Télé-Matin » pour régler vos comptes : « La thèse de Schneidermann est que les journalistes servent la soupe à Macron. […] C’est révélateur du mec qui ne connaît rien à la télé, aux news, à l’image, voire à la hiérarchie de l’info. […] Tout ça pour quoi ? Pour servir une thèse misérable suggérant que France 2 a choisi son vainqueur, alors que contrairement à ce qu’il se passe dans l’univers de Schneidermann, à France 2, les opinions sont plurielles et surtout, elles restent à la maison », décidément vous osez tout, c’est même à ça qu’on vous reconnaît.

« Servir la soupe aux puissants » n’est d’ailleurs pas votre genre, et c’est en toute indépendance que vous avez volé au secours de François de Rugy lorsqu’il a été mis en cause, en juillet 2019, pour l’organisation, sur fonds publics, de luxueux dîners privés, où l’on pouvait se régaler de champagne et de homards. Dîners dont vous fûtes l’un des convives, à l’invitation de votre « copine » Séverine de Rugy, épouse de l’alors président de l’Assemblée, et dont vous avez défendu le caractère professionnel en avançant d’audacieux arguments : « [Nous avons eu] une discussion très animée sur l’immigration et l’islamisation supposée ou réelle du pays. […] À ma connaissance, il n’y avait pas un spécialiste reconnu de l’immigration. Cela dit, pour parler d’immigration, moi, l’expérience que j’en ai, et pour avoir vécu à l’étranger, je peux en parler de manière assez savante », par charité nous nous abstiendrons ici de tout commentaire. Et c’est évidemment aussi en toute rigueur journalistique que vous avez témoigné de votre soutien à Jean-Michel Blanquer lorsque fut révélé qu’il avait annoncé, en janvier 2022, le protocole sanitaire pour les écoles depuis Ibiza, ce qui est un peu gênant mais ce qui nous a valu cette bouleversante sortie de votre part : « Le gars bosse quand même non-stop depuis cinq ans ».

Cher Patrice Romedenne, ne vous en déplaise, vous faites in fine bel et bien partie de la caste des éditocrates qui, sous couvert de « journalisme », assènent leurs détestables points de vue, s’appuyant sur une prétendue légitimité professionnelle pour défendre un ordre injuste et pour s’en prendre toujours aux mêmes, quitte à recycler les idées rances de l’extrême droite. Avec dans votre cas une capacité à aller parfois encore plus loin que cette dernière, comme lorsque vous déploriez, en juin 2024, au cours d’une séquence particulièrement malaisante, que l’on ne puisse pas expulser, à leur majorité, les jeunes délinquants français de naissance mais dont les parents sont étrangers, ce que même le RN n’a jamais osé proposer. Acteur précoce de la bollorisation du service public, bravo à vous, vous semblez au total vous réjouir d’un air du temps qui devient de plus en plus irrespirable pour d’autres, et nous ne doutons pas que vous continuerez d’avoir l’impudence de professer vos leçons à celles et ceux que vous accusez de « confondre métier d’informer et militantisme idiot », défense de rire, sans vous rendre compte de l’étendue de votre malfaisante médiocrité.

Cordialement,

Jules Blaster

(1) À partir d’environ 53’55’ dans le replay de l’émission. Notons que la séquence que nous avons ici transcrite a été dans un premier temps publiée — et donc volontairement mise en avant — sur les réseaux sociaux de Franceinfo, avant que le post soit discrètement supprimé, très probablement en raison du tollé qu’il avait suscité.

(2) À partir d’environ 48’50’’ dans le replay de l’émission.

(3) Contrairement à la Cour internationale de justice (CIJ) qui a, dès février 2024, reconnu le risque plausible de génocide à Gaza, et à la Cour pénale internationale (CPI) qui a, de son côté, émis en novembre 2024 des mandats d’arrêt contre, d’une part, deux dirigeants du Hamas depuis assassinés par Israël et, d’autre part, Benjamin Netanyahou et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité ».

(4) Précision à l’attention des non-adeptes de ChatGPT : lorsque l’on effectue une requête sur cet outil d’IA, qu’il nous recommande un lien correspondant à notre recherche et que l’on clique sur ledit lien, celui-ci s’ouvre avec, en fin d’adresse url, la mention « source=chatgpt.com ». Ce qui signifie en l’occurrence que c’est par l’intermédiaire de ChatGPT que Patrice Romedenne a trouvé son « rapport sérieux » et qu’il s’est ensuite contenté de copier-coller le lien généré par l’IA sans même se rendre compte qu’il était dès lors aisé de savoir comment il avait « travaillé » son dossier.

(5) Un parallèle particulièrement bienvenu de la part de celui qui a jugé bon de relayer, en novembre 2015, une tribune de Gabriel Matzneff accompagnée de ce seul commentaire : « D’immenses réserves sur le papier et l’auteur. Mais il décrit bien notre prédisposition à tendre la joue gauche… »

(6) Bobby Sands, militant républicain irlandais, est mort en prison, le 5 mai 1981, après avoir refusé de s’alimenter durant 66 jours, période durant laquelle il a été député au Parlement britannique. Neuf autres prisonniers sont morts lors de ce mouvement de grève de la faim, qui revendiquait un statut de prisonnier politique pour les militants républicains incarcérés.

(7) Dans une réponse à vos attaques, le directeur de l’Humanité à l’époque, Patrick Le Hyaric, a expliqué que « l’Humanité est malheureusement contraint de boucler très tôt aux alentours de 19h compte tenu du dispositif des imprimeries et n’a pu, techniquement, couvrir l’événement autrement que par une photo en deuxième page ».

Cher Patrice Romedenne - Boxing Day #53

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Souffrance au travail : le rapport qui accable France Télévisions

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