C'est une claque pour la Fédération française d’athlétisme (FFA). Le 11 juillet dernier, le tribunal administratif de Paris a annulé la décision de cette fédération interdisant à une athlète transgenre de participer aux compétitions féminines. Motif : aucun texte ne confère une telle compétence au président de la FFA.

Halba Diouf, athlète transgenre civilement reconnue comme étant de sexe féminin, a participé le 29 janvier 2023 aux épreuves des championnats régionaux d’athlétisme de Provence-Alpes-Côte d'Azur et a été classée deuxième aux épreuves du 60 et du 200 mètres. Elle se qualifiait ainsi pour les championnats de France espoirs et nationaux en salle, qui avaient lieu les 11 et 12 février de la même année.

Douche froide : ses résultats sont effacés et son nom est retiré de la liste des participants à tous les championnats à venir.

Le 13 avril 2023, voici ce qu'indique le président de la FFA dans une interview à Marianne : « On va réfléchir pour voir si elle peut participer à des compétitions très locales, non soumises à la règlementation internationale. Seule certitude, aujourd'hui, à partir des compétitions régionales, c'est impossible pour elle de participer. »

Halba Diouf avait alors saisi le comité national olympique et sportif français (CNOSF). Sans succès. Aujourd'hui, le tribunal administratif lui donne raison et lui octroie 1800 euros au titre des frais de justice.

La justice administrative met fin à l'exclusion d'une athlète transgenre

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