Dans la nuit du 7 au 8 mai, un couple de danseurs a été suivi par une quinzaine d'individus cagoulés jusqu'à son domicile. Les deux artistes rentraient chez eux vers minuit et demi, après avoir pris un verre à leur sortie de l'opéra de Nancy.

Ils s'aperçoivent alors qu'ils sont suivis par une quinzaine de personnes cagoulées et vêtues de noir.

Après avoir été victimes d'insultes, ils se réfugient chez eux et appellent la police. Lorsque cette dernière arrive, les agresseurs sont partis. Mais par la suite, ils reviennent insulter le couple terré à son domicile jusqu'à 3h30 du matin. Les victimes pensent avoir été ciblées en raison de leur look vestimentaire queer.

Le lendemain, des autocollants « Europe, Jeunesse, Révolution » (slogan du GUD) et Action française sont retrouvés à proximité du domicile. Le Parquet a ouvert une enquête.

Le 17 mars dernier déjà, un étudiant qui décollait des stickers néo-fascistes avait été roué de coups par sept à huit individus munis de gants coqués, qui ont également fouillé son sac et photographié ses papiers.

Nouvelle agression d'extrême droite à Nancy

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Les néo-fascistes paradent à Paris, pendant que les policiers répriment les antifascistes

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