Plagiats, procès et amnésie : comment « Le prix du danger » est devenu « Running man » (et pourquoi il faut revenir à l’original)

Plagiats, procès et amnésie : comment « Le prix du danger » est devenu « Running man » (et pourquoi il faut revenir à l’original)

Ce 19 novembre sort sur les écrans français « Running man » d’Edgar Wright, blockbuster dont il n’y a pas grand-chose à attendre malgré le CV sympathique de son réalisateur1. Présenté comme le remake d’un film de 1987 avec le musculeux Arnold Schwarzenegger en tête d’affiche, « Running man » est plus précisément le remake d’un plagiat éhonté, celui du « Prix du danger » signé Yves Boisset en 83. Il a fallu 15 années de procédures judiciaires rocambolesques au réalisateur français pour faire reconnaitre le pillage de son œuvre. Gros succès public lors de sa sortie, l’original hexagonal est une satire féroce qui propose une lecture toujours aussi stimulante de la télé et de son évolution dans une économie de marché « libérée ».

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