Hier soir, le Casino de Paris affichait complet pour le premier Sommet des Libertés, organisé, entre autres, par Périclès - le projet politique du milliardaire Pierre-Édouard Stérin - et le JD News, propriété de Vincent Bolloré.

Plus de 1 300 personnes, plutôt grisonnantes, avaient payé 30 euros pour assister à l’événement. Pour ce prix-là, pas de petits fours ou de cocktails, mais quelques têtes d’affiche impressionnantes : Jordan Bardella, Sarah Knafo, Éric Ciotti, Marion Maréchal ou encore Nicolas Dupont-Aignan, venus défendre « leur vision de la liberté ».

Quand Romain Dominati, cofondateur du Parti mileiste français, fait l’éloge du président libertarien argentin, la salle lui répond par une ovation enthousiaste. Mais quand Nicolas Dupont-Aignant, lui, tente de concilier libéralisme et question sociale, un lourd silence et des rires traversent la salle.

Haine des syndicats, critique des 35 heures, liberté d’entreprendre, réforme des retraites, coupe massive du budget de l’État, baisse des impôts, fin des aides sociales, promotion du Bitcoin et de l’IA, antiwokisme... L’objectif de la soirée était clair : infuser au sein des diverses droites un agenda libertarien sur le modèle de Javier Milei.

Sommet des libertés : opération trumpisation pour Stérin et Bolloré

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