Dans le cours des dernières semaines, Emmanuel Macron, chef de l'État français, a rendu plusieurs hommages à la Résistance et aux victimes de la barbarie nazie. Le 18 juin dernier, il a d'abord présidé au Mont-Valérien, dans les Hauts-de-Seine, où plus d'un millier d'otages et de résistants, dont Missak Manouchian, ont été exécutés durant l'occupation entre 1941 et 1944, le 83ème anniversaire de l'appel lancé depuis Londres par le général de Gaulle, le 18 juin 1940. Trois semaines plus tard, le 8 juillet, le chef de l'État français rend hommage sur Twitter à un autre héros de la résistance, Jean Moulin. Enfin, le 16 juillet, le chef de l'Etat a fait un nouveau tweet pour rappeler, en oubliant de préciser qu'elle l'avait été par la police française, que 13 152 personnes avaient été arrêtées les 16 et 17 juillet 1942 parce qu'elles étaient juives et détenues au vélodrome d'hiver pour être déportées. Seulement voilà, ce devoir de mémoire et de vigilance s'accorde assez mal avec la réalité du macronisme.
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