Malgré le départ de son fidèle Alexis Kohler, après un dernier bras d’honneur au peuple français (par son refus de répondre à la commission d’enquête parlementaire qui entendait l’auditionner), la présidence de la République et Emmanuel Macron sont empêtrés dans le scandale de l’affaire Nestlé waters. En 2014, quand il a été nommé ministre de l’Économie, l’actuel chef de l’État avait déclaré ses revenus. Sa déclaration à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique - comme les suivantes pour ses candidatures de 2017 et 2022 - avait fait tiquer et couler beaucoup d’encre, sur l’état de sa fortune tirée de ses années passées chez Rothschild. Entre ces deux évènements, à plus de 10 ans d’écart, entre l’affaire d’État Nestlé et les années Rothschild d’Emmanuel Macron, il y a un lien. Ce lien, c’est le retentissant deal que le fringuant et prometteur banquier-associé a réalisé en 2012 avant de rejoindre François Hollande et l’Élysée, comme secrétaire général adjoint : le rachat par la multinationale suisse Nestlé à l’américain Pfizer de sa branche nutrition infantile.
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Morgane Sabouret / Margaux Simon