Mais qu’attendent exactement ces travailleurs ? Que réclament-ils ?

Ils demandent plus d’ « autonomie », dans le choix, notamment, de « la façon d’arriver aux objectifs » qui leur sont fixés, de « faire correctement leur travail » ou de « régler personnellement les incidents » auxquels ils se trouvent confrontés - car cette liberté leur permet de mieux maîtriser leur « environnement de travail », et de « minimis(er) les risques »auxquels ils se trouvent exposés. Et surtout : ils veulent travailler moins – et en tout cas moins intensément - pour vivre mieux.

Car ils sont parfaitement conscients que « l’intensité du travail » et les « contraintes de rythmes (devoir se dépêcher, travailler sous pression, avoir un rythme de travail imposé par la cadence automatique d’une machine, etc.) » augmentent évidemment leur « niveau d’exposition à certains risques professionnels ».

Exemple, très concret : « l’intensification du travail des aides-soignantes les conduit plus souvent à se passer du lève-malade pour déplacer les patients », explique la Dares, qui observe ensuite que « la proportion de salariés qui continuent de juger comme trois ans auparavant leur travail insoutenable » se trouve considérablement « réduite (...) lorsque les contraintes horaires de travail (travail de nuit, le week-end, posté, en horaires variables, etc.) sont moindres que trois ans plus tôt ».

Le travail, c'est pas la santé : c'est le ministère du travail qui le dit

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