« Je vis dans une caravane, j'attends les bulldozers, je ne sais pas quand ils vont venir. Après quoi je serai dans une tente, sous les arbres, sur ma terre natale. » En novembre dernier, la municipalité de Jérusalem a détruit ce qu'il restait de la maison de Fakhri Abou Diab, dont une partie avait déjà été détruite en février. Cet ancien comptable est devenu une figure locale de la lutte contre les démolitions dans le quartier d'Al-Bustan (le jardin, en arabe) situé à Silwan, dans Jérusalem-Est annexée et occupée par Israël depuis 1967.