Entre 500 et 800 nervis néo-fascistes – un chiffre probablement jamais atteint par la mouvance d'ultradroite –, ont défilé tranquillement à Paris ce samedi, dans un rituel chorégraphique martial. D'abord interdite, la manif a finalement été autorisée par le tribunal administratif. Ils commémoraient le 30ème anniversaire de la mort de l'un des leurs, le 9 mai 1994, voulant échapper à la police après une manifestation interdite. Une commémoration qui fait ressurgir les fantômes d'un passé embarrassant pour Marine Le Pen, cette époque où elle et son parti étaient proches de ces groupes radicaux, antisémites et... soutiens du Hamas.
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Morgane Sabouret