_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.aivd.nl/actueel/nieuws/2025/07/04/rusland-intensiveert-het-gebruik-van-chemische-wapens-in-oekraine">communiqué de presse.

Les trois agences estiment que « la Russie utilise de plus en plus fréquemment une large gamme d’armes chimiques et n’hésite pas à employer des agents plus puissants tels que la chloropicrine ». En mai 2024 déjà, les Etats-Unis avaient accusé Moscou de telles pratiques. En mai 2025, l’Union européenne a sanctionné plusieurs unités militaires, des centres de recherche et leurs dirigeants en Russie, pour dénoncer l’utilisation de ces armes.

La chloropicrine est un irritant, qui vise à affaiblir des troupes retranchées dans des abris ou à les forcer à sortir de leurs fortifications. Dans un environnement confiné, comme un bâtiment, elle peut rapidement devenir mortelle. Ce pesticide était déjà utilisé comme arme pendant la Première Guerre mondiale.

La Russie est signataire de la Convention pour l’interdiction des armes chimiques (CIAC) depuis sa mise en œuvre en 1993. En novembre 2024 et en février 2025, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), chargée de veiller à l’application de ladite convention, a publié deux rapports qui avaient déjà documenté l’utilisation de Chlorobenzylidenemalononitrile, un gaz lacrymogène, en Ukraine. « Sous la CIAC, l’utilisation d’agents antiémeutes en tant que méthode de guerre est interdite », peut-on y lire.

Le ministère de la Défense ukrainien estime à 9000 le nombre de cas dans lesquels la Russie a utilisé des armes chimiques. La note des services de renseignement européens estime que l’utilisation de ces gaz est encouragée par la hiérarchie russe et devrait continuer de se systématiser.

La Russie accusée de systématiser l’utilisation d’armes chimiques en Ukraine

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