La veille du prononcé de sa peine, Sean Combs - alias Puff Daddy, alias P. Diddy, et on en passe - a adressé au juge une lettre implorant sa clémence. « Je me suis égaré, ma chute est due à mon égoïsme et je ne peux m’en prendre qu’à moi-même », écrit l’ex-producteur et homme d’affaires partiellement acquitté en juillet dernier des charges les plus lourdes qui pesaient sur lui, soit trafic sexuel et association de malfaiteurs.

Restait le transport de personnes à des fins de prostitution, des faits passibles de vingt ans d’emprisonnement pour lesquels les avocats de Diddy, incarcéré depuis la mi-septembre 2024, concédaient une peine — quasiment déjà effectuée —de quatorze mois, tandis que le parquet, soulignant que le mogul n’avait exprimé aucun regret durant son procès, réclamait au minimum onze ans.

D’où, on l’aura compris, le ton humble inédit de la missive : « Je suis brisé jusqu’au plus profond de mon être », s’épanche le rappeur. « C’est ce que la prison fait. Certains jours, j’ai pensé qu’il vaudrait mieux que je sois mort. D’ailleurs, mon ancien moi est mort et je suis désormais un homme neuf. La prison vous change ou vous tue. J’ai choisi de vivre, avec le fardeau de ma violence domestique que je porterai pour toujours. »

Il ne croit peut-être pas si bien dire : après les poursuites au pénal, une avalanche de plaintes au civil attend désormais le « nouveau » P. Diddy.

Quatre ans de prison pour P. Diddy après ses suppliques au juge

● Justice● P. Diddy

🦏 Sarkozy condamné : les médias mainstream attaquent la presse libre

● Justice
● P. Diddy