Le 11 septembre dernier, le secrétariat général de RTE, filiale d’EDF chargée du transport de l’électricité, a organisé un séminaire pour environ 200 agents au Puy du Fou, parc vendéen fondé par Philippe de Villiers véhiculant une vision idéologique de l’histoire : glorification de la monarchie, exaltation d’un nationalisme chrétien, détestation de la Révolution française...

La CGT présente ce choix comme un financement public d’un lieu de « propagande politique réactionnaire », dénonçant l’incohérence avec les discours récents de l’entreprise sur la neutralité politique et philosophique.

Le séminaire, consacré au thème « Anticiper le risque conflictuel », a eu comme invité le géographe Philippe Subra, spécialiste des contestations - notamment les ZAD - liées aux grands projets d’infrastructures. Les débats ont porté sur les tensions locales suscitées par les lignes électriques, les sabotages de pylônes et la radicalisation des modes d’action.

De son côté, RTE a justifié son choix par des critères « objectifs » : capacité d’accueil, accessibilité, localisation en région et coût raisonnable. La direction souligne que l’acompte a été versé et qu’il était trop tard pour changer de lieu. De quoi faire tousser la CGT qui pointe un double discours entre « parler de neutralité le lundi… et financer le Puy du Fou le vendredi ».

RTE a organisé un séminaire au Puy du Fou malgré les critiques

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A Flamanville, les vibrations de l’EPR plombent EDF

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