_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.whitehouse.gov/presidential-actions/2025/06/providing-for-the-revocation-of-syria-sanctions/">décrété hier, lundi 30 juin, la levée de la plupart des sanctions visant la Syrie. La majorité des organismes concernés sont des entreprises publiques ou parapubliques liées à la finance, au secteur pétrolier, au BTP et au tourisme, accusés de prendre part au financement du régime de Bachar Al-Assad. Les sanctions qui visaient les forces armées syriennes sont aussi levées.

« Le décret supprime les sanctions contre la Syrie tout en maintenant les sanctions contre Bachar Al-Assad, ses associés, les auteurs de violations des droits de l'homme, les trafiquants de drogue, les personnes liées à des activités de fabrication d'armes chimiques, ISIS [NDLR : l’État islamique] ou ses affiliés, et les mandataires iraniens », précise la Maison Blanche.

Le décret de Donald Trump ordonne également au Département d’État d’évaluer si le groupe Hay’at Tahrir al-Sham (HTS), qui a pris le pouvoir en Syrie fin 2024, doit encore être considéré comme une organisation terroriste.

Ce même lundi 30 juin, le ministre des Affaires étrangères israélien Gideon Saar expliquait lors d’une conférence de presse la tenue de discussions avec Damas pour normaliser les relations diplomatiques entre les deux pays. Israël espère ainsi isoler un peu plus l’Iran, parrain historique du régime de Bachar Al-Assad. Mais ce sans pour autant accepter de discuter de son occupation illégale du plateau du Golan.

Le décret présidentiel américain salue les « actions positives » prises par le nouveau président syrien Ahmed Al-Charaa. Ses troupes sont pourtant accusées d’avoir participé, depuis mars dernier, à d’atroces massacres visant la communauté alaouite, à qui elles reprochent d’avoir soutenu Bachar Al-Assad, causant la mort d’au moins 1500 personnes.

Les États européens ont quant à eux déjà annoncé la levée des sanctions économiques contre la Syrie le 20 mai dernier.

Washington lève les sanctions contre la Syrie pour séduire Damas

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