Il y a vingt ans, Patrick Lelay, le PDG de TF1, avait énoncé son credo : « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible ». Aujourd’hui les marques ont toujours la main, mais les nouveaux oligarques ont tous un dessein politique. Ils préfèrent Marine Le Pen à n’importe quelle figure de gauche. Et les médias dominants sont à leur service. Contre la dota, Blast résiste. Berthold Brecht a dit « Qui ne connaît la vérité n'est qu'un imbécile. Mais qui, la connaissant, la nomme mensonge, celui-là est un criminel ». La vérité, le mensonge. Le sens des mots. Le journalisme. Les engrenages dans lesquels on se laisse prendre. "Je me suis donné beaucoup de mal pour en arriver à cet instant. Je voudrais évoquer ici, dans cet édito d’automne, le cas assez dramatique, liberticide et in fine invraisemblable des programmes de CNEWS tous les matins, en particulier une émission qui a pour nom Morandini Live. » balance notre éditorialiste. - Tout ça pour ça? - Oui absolument. Jean Marc Morandini. Son cas est intéressant, car cet homme-là est le maillon faible d’une histoire qui parviendra peut-être, avec le temps, à ébranler l’édifice qu’il supporte et à faire trembler la main qui le nourrit... Edito coup de poing de Denis Robert en réaction aux attaques violentes, outrancières et injustes proférées contre Blast et ses journalistes et chroniqueurs sur le traitement de la guerre au Moyen-Orient.
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Blast, le souffle de l’info