Rapport du GIEC : qu'est-ce qu'on attend ? avec avec Céline Guivarch

“Nous savons quoi faire, nous savons comment le faire, et maintenant il faut décider de le faire." Hoesung Lee, président du GIEC. Le 3e volet du 6e rapport du GIEC, le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat, est sorti le 4 avril. C’est sûrement le plus politique de tous puisqu’ils proposent des solutions pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et tenter d’éviter le chaos qui se profile. Que nous dit ce rapport ? Il nous reste un peu moins de 3 ans pour inverser la trajectoire de la courbe des émissions de gaz à effet de serre si l’on veut conserver une planète habitable pour toutes et tous. Le GIEC appelle à prendre des mesures immédiates et dans tous les secteurs pour "garantir un avenir vivable". Et la bonne nouvelle c’est que nous avons les outils pour cela. Il ne reste plus qu’à y aller. Mais nous n’en prenons pas du tout le chemin et sans politiques climatiques plus ambitieuses, le monde se dirige vers un réchauffement planétaire moyen de 3,2 °C à la fin du siècle. En bref, un monde invivable et ingérable. Le 4 avril, Julia Steinberger, co-autrice du GIEC déclarait "Nous implorons les citoyens d'écouter les scientifiques, de lire le rapport du GIEC, de prendre le message à cœur et de faire partie des personnes qui vont provoquer le changement. Autrement, on n’y arrivera jamais.". Pour vous permettre de comprendre ce rapport et les solutions qu’ils proposent, entretien avec Céline Guivarch, autrice du groupe III du GIEC.

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