Dans les quatre Évangiles, Marie-Madeleine, en compagnie de plusieurs autres femmes et à la différence des apôtres, assiste à la crucifixion de Jésus. Elle est témoin de sa mise au tombeau. Elle est enfin, seule ou au sein d’un groupe de femmes, la première à témoigner du tombeau vide, puis de la résurrection de Jésus. Dans l’Évangile de Marc, on mentionne Marie-Madeleine, Marie mère de Jacques et Salomé. Elles voient le tombeau vide. Un homme en blanc leur annonce que Jésus est ressuscité. Dans l’Évangile de Matthieu, c’est Marie-Madeleine et une « autre Marie » sans précision. Cette fois, c’est un ange qui leur annonce que Jésus est ressuscité puis Jésus leur apparaît alors qu’elles s’éloignent du tombeau. Dans l’Évangile de Luc, c’est un « groupe de femmes », sans précisions, qui trouve le tombeau vide. Deux hommes habillés en blanc leur annoncent que Jésus est ressuscité. Elles vont raconter l’événement aux apôtres qui refusent de les croire. Enfin, dans l’Évangile de Jean, Marie-Madeleine se rend seule au sépulcre la nuit et constate que le tombeau est vide. Elle court aussitôt le dire à Pierre et à un autre disciple qui n’est pas nommé et que Jean appelle seulement le « disciple bien-aimé ». Ils viennent, vérifient que le tombeau est bien vide et s’en vont. Marie-Madeleine reste seule dans le jardin à pleurer. Deux anges lui apparaissent à l’emplacement du corps. Et soudain c’est Jésus ressuscité qui apparaît. Elle ne le reconnaît pas immédiatement, puis s’exclame « Rabbouni », et ensuite essaie de le toucher, alors qu’il la rejette de la phrase célèbre : « Noli me tangere », « Ne me touche pas », à comprendre dans le sens de « Ne me retiens pas » : « Car je ne suis pas encore monté vers mon Père. »

Marie-Madeleine et les États Généraux de l’Amour #03

● France● Histoire

Rwanda : "La France n'a pas voulu empêcher le génocide"

● France
● Histoire