Dans les années 1970, le cinéma japonais se réinvente dans les marges pour faire face aux succès de Hollywood. Une nouvelle génération de réalisateurs n’hésite pas à exploiter les ressorts de la violence et du sexe pour attirer le public, tout en subvertissant leur art pour contester l’ordre moral et le libéralisme du Japon de l’après-guerre. Stéphane du Mesnildot raconte cet âge d’or dans un essai passionné : « Soleil Rouge ».
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Morgane Sabouret / Margaux Simon