Après le cambriolage de sa section étudiante à Pau et des dégradations à Brest, c'est à Lorient que les locaux de Solidaires ont été pris pour cible par l'extrême droite.

Dans la nuit du 25 au 26 juillet, la façade de la section a été recouverte de tags antisémites et pétainistes.

Depuis deux ans, la ville bretonne est en proie à des provocations d'extrême droite, comme l'avait raconté Blast.

En novembre dernier est apparu le groupuscule La Digue, créé par d'anciens militants de l'UNI et partisans de Zemmour.

Damien Girard, député écologiste local, a demandé sa dissolution, une première fois en février puis une seconde fois en juin dernier, après la diffusion d'images d'autodafés nazis des années 30, attribuée au groupe. À la fin, cet avertissement inquiétant : « Nous brûlerons vos livres à nouveau. »

A Pau, jusque-là épargnée par les agressions néofascistes, un néonazi a été arrêté et condamné à 140 heures de travaux d’intérêt général pour le cambriolage des locaux de Solidaires étudiants le 14 juillet. Selon un syndicaliste joint par Blast, le même homme, Matteo S., avait déjà agressé deux étudiants de Solidaires en juin dernier.

À Brest, Solidaires indique que son local est régulièrement dégradé depuis plusieurs semaines, avec des croix celtiques taguées sur la devanture, comme une signature de l'extrême-droite.

L'Union syndicale Solidaires, très engagée dans l'antifascisme, s'affirme plus déterminée que jamais à combattre l'extrême droite.

Vague d'attaques d'extrême droite contre le syndicat Solidaires

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