Djebbari, Kohler, etc : pantouflage, où est la limite ?

Jean-Baptiste Djebbari, ex-ministre des transports a soutenu le secteur de l’hydrogène pendant qu’il était en poste, puis a promu une entreprise de voitures de luxe à hydrogène dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, avant que l’on apprenne à quelques jours de la fin de son mandat qu’il rejoignait ladite société en tant qu’administrateur. Ces pratiques dites de « pantouflage » sont de plus en plus courantes, et si elles sont légales la plupart du temps, elles posent la question plus large de la porosité entre les responsabilités publiques et le secteur privé : comment déterminer si les responsables politiques et les hauts fonctionnaires servent l’intérêt collectif ? Pour certains journalistes spécialisés comme Vincent Jauvert, le cadre législatif n’est pas à la hauteur, et permet la mise en place d’une "mafia d’État".

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