ans un contexte de génocide en cours à Gaza, la France semblent emprunter un chemin dangereux : instrumentaliser la lutte contre l’antisémitisme pour museler la parole critique à l’encontre d’Israel, en particulier dans les universités françaises. Les enseignants, chercheurs ou étudiants qui prennent publiquement position contre le genocide en cours à Gaza ou qui dénoncent l’occupation israélienne risquent des sanctions disciplinaires, des suspensions, ou des campagnes de diffamation. Des conférences sont annulées, des colloques censurés, et des chercheurs mis au ban, au nom de la lutte contre “l’antisémitisme”, dont la définition est aujourd’hui instrumentalisée pour étouffer toute critique d’Israël. Une atmosphère de peur s’est installée et nombreux sont les universitaires qui préfèrent garder le silence. C’est dans ce contexte que le 20 février dernier, le Sénat a adopté à l’unanimité un projet de loi prétendant renforcer la lutte contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur. Le texte a été adopté aujourd'hui même à l’Assemblée Nationale. Dans les faits, ce texte est porteur d’un glissement préoccupant pour bons nombres d’universitaires et de spécialiste du droit internationale. En clair, il assimile toute position anti-sioniste à de l’antisémitisme Blast vous révèle les rouages d’une mécanique de censure faite de pressions institutionnelles et de répression politique et académique. Merci d’avoir regardé la vidéo ! C'est grâce à ses abonnés et donateurs que Blast peut exister et rester indépendant.
Crédits photo/illustration en haut de page :
Morgane Sabouret / Margaux Simon