
"Comme l’ont relevé les camarades de l’association Acrimed dans le dernier numéro de leur excellente revue trimestrielle de critique des médias la façon dont le journalisme dominant organise le « débat public » est « un symptôme » toujours plus inquiétant « de la radicalisation de la classe dirigeante et de ses relais ». Bien sûr, quand c’est la presse réactionnaire qui entortille les faits et qui use régulièrement d’un vocabulaire destiné à biaiser leur présentation et leur interprétation, on est très moyennement surpris – puisque qu’il y a pas mal de temps déjà que ces médias lourdement subventionnés ne font même plus semblant de ne pas être des organes de propagande droitistes. Mais il est plus préoccupant que des rédactions qui sont généralement considérées comme moins partiales fassent elles aussi preuve, pour le dire gentiment, d’une légèreté qui a évidemment des effets politiques très concrets."
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Margaux Simon