Oppenheimer : la solitude qui inventa le présent

Oppenheimer : la solitude qui inventa le présent

Nous sommes à l’ère des blockbusters sans âme dont le vide et la paresse finissent par indifférer même le public qu’ils sont censés combler. C’est un cancer qui touche particulièrement le cinéma américain, gangréné par les déclinaisons de franchises à bout de souffle. Alors se trouver face à un auteur encore assez puissant et respecté pour imposer son ambition, aux grands studios et aux spectateurs, comme Kubrick en son temps, a tout d’un privilège. Et presque un acte farouche de résistance, tant il tient à l’expérience d’un film en salles, sur pellicule, envoyant au diable les plateformes de streaming.

Crédits photo/illustration en haut de page :
Morgane Sabouret