Pour ne pas répondre aux questions de la commission d’enquête qui l’auditionnait mercredi sur son rôle dans le scandale Bétharram, François Bayrou a construit un match frontal avec le corapporteur insoumis Paul Vannier. En politisant les débats pendant plus de cinq heures, le chef du gouvernement a appliqué à la lettre la stratégie préparée avec ses conseillers, édifiant une alter-vérité. Une tactique appliquée aussi sur le dossier de Bergerac, également évoqué pendant l'audition et révélé par Blast. Ses affirmations sur cette seconde affaire Bayrou sont scandaleuses. Tribune.
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Morgane Sabouret