Le 2 octobre était la troisième journée de mobilisation de cette rentrée contre le pouvoir de Macron et ses gouvernements successifs. Une séquence débutée par une initiative citoyenne construite sur les réseaux sociaux à la date du 10 septembre, « Bloquons-tout », puis reprise ensuite en main par la désormais habituelle intersyndicale, soit un regroupement organisationnel des principaux syndicats de France. Un déroulé des évènements devenu une véritable antienne, avec, à chaque fois, un résultat similaire : des journées de grèves éparses, une mobilisation qui s’essouffle, et des défaites qui s’enchainent. De quoi mettre en colère la base des syndicats qui, pour une partie d’entre elle, demande depuis plusieurs mois si ce n’est années maintenant la mise sur pied de plans de batailles beaucoup plus offensifs. Témoignages et analyses avec Anasse Kazib, cheminot de SUD-Rail, et Gaëtan Lecocq, sidérurgiste de la CGT.
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Margaux Simon